Mon enfant ne va jamais tenir en place pendant 1h…

Ce n’est pas le but, aucun souci, j’adapte la ou les activités à l’enfant, qui a bien sûr le droit de gigoter, dessiner par terre, partir courir un moment, faire une roulade, chanter, sauter …

En canalisant son fil créatif, l’enfant arrivera petit à petit à rester focus sur son objectif. Une production peut ne pas avoir de finalité au sens classique, rester évolutive, sans obligation de réussite quelconque, au sens communément admis.

Le cerveau est comme un muscle qui va s’entraîner à se concentrer.

Il ne doit juste pas y avoir d’écrans pendant ce moment, ni de bruits ajoutés.

L’enfant peut boire, manger s’il a faim, s’exprimer librement, ou rester muet.

J’évalue au mieux les capacités de l’enfant afin de ne jamais trop lui demander, ni le mettre dans une posture inconfortable. Ce n’est pas un travail ni une contrainte.

L’enfant sera valorisé et prendra confiance en lui, fier de découvrir ses supers pouvoirs en action, grâce au canal que nous aurons trouvé, entrecoupé de pauses rythmées par l’enfant.

Je propose aussi à l’enfant stressé de respirer avant la séance, en inspirant profondément par le nez puis en expirant par la bouche doucement. Cette simple gymnastique apaise, en abaissant notamment le taux de cortisol, l’hormone du stress.

Certaines pratiques plastiques sollicitent tout le corps, comme le dripping par exemple, action de jeter la peinture (À pratiquer dans un jardin, donc !), ou un grand format qui peut accueillir de grands gestes amples… Bref, on ne commencera peut-être pas par un mandala.